Expérience Jim Clark, stage de pilotage historique Chris Amon… Vous l’avez constaté en parcourant nos stages de pilotage sur le site de la Classic Racing School : chacun possède un nom de pilote. Mais qui sont-ils ? Et pourquoi les avoir choisis pour nommer nos expériences ?
Non, Innes n’est pas le nom d’une ville en Irlande ! Ce pilote est originaire du nord de l’Angleterre, et a passé son enfance en Écosse. Son attrait pour l’automobile vient de sa voisine, qui possédait alors une Bentley biplace pour laquelle le jeune Innes Ireland vouait une véritable passion. Quelques temps plus tard, cette voisine offre au jeune homme une autobiographie de Tim Birkin, vainqueur des 24 Heures du Mans en 1929 et 1931. C’est le déclic pour Innes Ireland : il deviendra pilote de course.
Son père, vétérinaire de renom, n’est pas contre ce projet, mais souhaite d’abord que son fils poursuive ses études pour obtenir un diplôme. Cependant, Innes Ireland n’abandonne pas son idée et son premier emploi n’aura rien à voir avec les animaux. Il est d’abord embauché chez Rolls Royce, dans les usines dédiées à l’aviation. C’est six ans plus tard qu’Innes Ireland sera muté du côté des automobiles, après avoir notamment récupéré la Bentley de sa voisine. Il réalise son service militaire, puis sera enfin apte à démarrer sa carrière de pilote en 1956, à l’âge de 26 ans.
C’est deux ans plus tard qu’Innes Ireland fait la découverte de Charade. Le circuit puydômois organise alors la toute première course de son Histoire : les 3 Heures d’Auvergne. Son vainqueur ? Innes Ireland, qui donne aujourd’hui son nom à notre stage de pilotage historique le plus adapté pour découvrir le circuit… Tout comme le pilote anglais il y a plus de 60 ans !
Sous l’aile de Colin Chapman, qui fut impressionné par ses performances en F2, aux 24 Heures du Mans et à Charade, Innes Ireland termine quatrième de sa première course de F1 à Zandvoort. La saison suivante, il signe deux podiums, aux Pays-Bas et aux États-Unis. Sa progression se poursuit, et le pilote remporte son unique succès en Championnat du monde de F1 à Watkins Glen en 1961. Il devient le premier vainqueur pour Lotus dans la catégorie.
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Place à un nom qui continue d’être régulièrement cité lorsque la question du meilleur pilote de tous les temps revient. Né en Écosse en 1936, Jim Clark est le fils de riches fermiers et est prédestiné à reprendre l’exploitation familiale. Pourtant, alors qu’il sort à peine de l’adolescence, Jim Clark participe à quelques courses automobiles locales, qu’il s’agisse de rallyes ou d’épreuves de côte.
Grâce au soutien d’un ami, Jim Clark continue de piloter, jusqu’au jour où il aligne sa Lotus contre Colin Chapman, fondateur de la marque. Ce dernier est impressionné par la deuxième place du jeune Écossais, et décide de le soutenir. En 1959, il découvre les 24 Heures du Mans, qu’il retrouve en 1960 et 1961 avec Aston Martin. Pourtant, c’est bien avec Lotus que Jim Clark atterrit en F1, après avoir complètement dominé la F2 avec ce constructeur.
C’est donc en F1 que Jim Clark deviendra une légende du sport. Après des débuts mitigés, il signe ses premiers succès en 1962 au volant d’une incroyable Lotus 25, pourtant peu fiable en début d’année. Rapidement, l’Écossais s’impose comme l’homme à battre, tant il semble ne faire qu’un avec sa monoplace. Sa carrière sera malheureusement courte, puisqu’il se tuera dans une épreuve de F2 en 1968. Mais son palmarès donne encore le vertige : deux titres de Champion du monde, 25 victoires et 33 poles en seulement 72 courses.
Jim Clark n’a disputé qu’un seul Grand Prix de France à Charade : le premier, en 1965, qu’il a évidemment remporté. Notre stage de pilotage historique Jim Clark, qui se déroule sur une journée complète et met l’accent sur le perfectionnement, rend hommage à son coup de volant incomparable.
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Les passionnés de monoplaces n’ont pas oublié Chris Amon, régulièrement cité comme le meilleur pilote à n’avoir jamais remporté de Grand Prix en Championnat du monde de Formule 1. Né en 1943, Chris Amon était un pilote néo-zélandais au coup de volant spectaculaire, qui a malheureusement enchaîné les déconvenues durant sa carrière.
Après quelques compétitions disputées dans son pays, Chris Amon se dirige vers l’Europe dès l’âge de 20 ans pour découvrir la F1. Ses premières années dans la catégorie reine du sport automobile le voient se battre en fond de grille. C’est avec Ferrari, en 1967, que Chris Amon montera sur ses premiers podiums. Pourtant, la monoplace du Cheval cabré n’était pas suffisamment performante pour prétendre aux victoires à la régulière.
À partir de 1968, le Néo-Zélandais signe ses premières poles et continue de décrocher quelques arrivées sur la boite, sans jamais parvenir à s’imposer. Il reste à ce jour le pilote ayant mené le plus de tours en F1 sans jamais prendre le drapeau à damier (183). C’est lors de courses hors-championnat et au volant de prototypes que Chris Amon signera ses succès les plus prestigieux. Il s’est notamment imposé aux 24 Heures du Mans 1966 et à Daytona l’année suivante.
Mais alors, quel lien Chris Amon entretient-il avec Charade ? Le Néo-Zélandais est tout simplement le détenteur du tour le plus rapide sur l’ancien circuit. Avec une vitesse moyenne de plus de 166 km/h, il possède le record en 2’53”9 ! Un véritable exploit sur une piste aussi technique et périlleuse. C’est donc tout naturellement que notre stage de coaching avancé sur une journée complète, qui vise à parfaire votre pilotage, porte le nom de l’homme le plus rapide de l’Histoire de Charade.
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Résumer la carrière de Jackie Stewart en quelques lignes n’est pas une tâche aisée. L’Écossais, né en 1939, s’est aussi bien démarqué sur la piste qu’en dehors, grâce à son pilotage hors-pair et ses prises de position révolutionnaires pour l’époque. C’est en partie grâce à Jackie Stewart que le sport automobile a fait de grands progrès en termes de sécurité, permettant ainsi de sauver la vie de centaines de pilotes au cours des années suivantes.
Concernant sa carrière, Jackie Stewart n’était pas destiné à piloter. Son grand frère, Jimmy, fut victime de deux graves accidents en course, ce qui dirigea Jackie vers… le tir au pigeon. Une discipline moins risquée dans laquelle il excella, en étant couronné champion national à deux reprises. Mécanicien pour le garage de son père, il suit l’un de ses clients sur les courses auxquelles il participe. De fil en aiguille, il obtient le privilège de piloter sa voiture. Jackie Stewart se montre alors très à l’aise et enchaîne les succès. Intraitable en Formule 3 et en Endurance, les portes de la F1 s’ouvrent logiquement pour l’Écossais.
Et le pilote ne manqua pas ses débuts. Dans les points dès ses débuts, il n’attend que huit Grands Prix pour décrocher son premier succès, à Monza. La suite de son palmarès ? Tenez-vous bien : 27 victoires, 17 poles et 43 podiums, qui le mèneront vers trois titres de Champion du monde. L’accident mortel de son coéquipier et ami François Cevert marquera la fin précoce de sa carrière en F1. S’ensuivra alors un engagement sans faille pour améliorer la sûreté des circuits.
Aujourd’hui, notre stage de pilotage Jackie Stewart rend hommage au plus beau palmarès des années 1960 – 1970. Le pilote écossais est le seul à avoir gagné à deux reprises à Charade en F1… Deux, comme le nombre de jours passés au volant dans notre programme de coaching avancé Jackie Stewart.
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En-tête : ©Motorsport Images